Niark

Journal d'une nevrosée.

Samedi 9 avril 2011 à 21:49

 Song.



Il y a longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Partir sur un coup de tête, comme ça, nul part. J'ai enfourché mon vélo et je me suis fadé dix bons kilomètres. Surement pour échapper au bordel omniprésent chez moi en ce moment. Sentir chaque brise dans mes cheveux et pédaler jusqu'à ne plus sentir mes jambes. Avant de se résigner à faire demi tour pour retourner à la réalité. 

Tu sais, il m’arrive parfois de rêver que je vole. Je commence par courir très très très vite, comme si j’étais surhumaine. Et le terrain devient de plus en plus rocailleux et pentu. A la fin je cours si vite que mes pieds touchent même plus le sol. Et je flotte. C’est fantastique comme sensation. Fantastique. J’suis libre, en sécurité. Et puis je me rends compte que je suis complètement seule.


(500) jours ensemble
, Summer.
 
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Mercredi 6 avril 2011 à 16:56

J'ai envie d'un truc fort. Un truc qui me fasse vibrer, qui me fasse tourner la tête. Une chose pour laquelle on reste en vie, quelque chose qui nous fasse prendre conscience de ce qui est beau, et vivant. 
J'en peux plus des espèces de soupes qu'on nous oblige à intégrer (qui ne sait pas par coeur la veille pub pour les choco-suisse ? Obligés de mettre un gosse avec plein de chocolat sur la face pour vendre leur truc ? Perso ça ne m'a jamais attendri ce genre de chose. Sehr Sehr inhumain comme phrase. Suis-je dôtée d'un organe creux et musculaire qui assure la circulation du sang ? J'en doute fort. ><....). Je sais même pas pourquoi je suis partie sur les choco-suisses... Sûrement parce que c'est l'heure du goûter (a). Breeeeeeeeeef. 
Même au lycée j'ai l'impression que la population devient franchement, fade. Il existe des abrutis et d'autres moins touchés par ce fléau, on est d'accord. Mais là on arrive à un niveau de connerie faramineux dans l'ensemble ... 
Aujourd'hui en Italien on a parlé de régimes et de fringues. Enfin, "on"... "elles ont" plutôt. Dans ces moments je m'essaye à la fermeture de tympans. Exercice : essayer de ne pas entendre par quelques moyens que ce soit les absurdités débitées à 2mètres de toi.(Je commence à avoir de sérieux doutes sur l'efficacité de ce truc.) 
Tout le monde est devenu taré ou quoi ?! 

aséptisé : Neutre, impersonnel, dénué d'originalité.  (définition Larousse...)

Aha, mon texte (si on peut appeler ça un texte) fait très, "ado-pré-pubère-en-quête-d'une-quelconque-réflexion-sur-le-Monde". Drôle. Ou triste.
Faut voir.



Daft Punk-Aerodynamic  [1:03]





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Mardi 5 avril 2011 à 19:08

Elle : c'est vraiment la pire des choses de ne pas être aimé par la bonne personne
Lui : ouais, je connais...en tout cas j'espère que pour toi ça marchera. 
Elle : hm, nan, impossible. 
Lui : ? 



Très "Marguerite Duras" comme introduction, (paix à son âme, je hais son écriture.) 

 Il y a quatre jours, nous étions en Italie. Une petite place perdue de Florence. Son visage était près du mien, il chantait "Amour" de Rammstein (moi ne dégoisant pas un mot de boch....j'ai encore rien saisi). Il ne se doutait pas que j'étais en train de vivre l'un des plus beau moment de ma vie, que j'avais une envie furieuse de l'embrasser, de l'enlacer. C'était mieux qu'une bonne clope après un  repas, mieux qu'un vinyl de Janis Joplin, mieux que de l'entendre rire... Non, ça il ne le savait pas. C'était nous deux, dans notre bulle. On écoutait la même chose, en même temps et on respirait le même oxygène. Au final, on était juste deux potes qui massacraient une belle chansons en se tordant de rire. 
Ca rime à rien tout ça. 
C'est nul ce texte. Je sais plus écrire. 


Ecrit en physique, le 5 avril 2011. (parce que les oligos-éléments de l'eau ça me rebute...)



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"J'aurais aimé t'aimer 
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire 
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire 
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil 
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel 
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi 
Ce monde n'est pas le mien"

S. 




Lundi 4 avril 2011 à 20:14

 Je ne sais absolument pas pourquoi j'ai décidé de créer un blog. Certainement pour la jouissance d'être lue anonymement, de pouvoir raconter des choses jamais osées, de pouvoir se fondre derrière un masque virtuel. 

Je vous passe une présentation inutile. 
Quelques mots suffiront, 
Je suis en première littéraire (oui oui, la section dans laquelle tout le monde fume des joints et où les cours sont facultatifs....) 
Je suis passionnée de photographie depuis un bout de temps, la chose à laquelle je tiens le plus au monde, c'est mon reflex. (non,je ne suis pas une personne matérialiste.) 
Je ne vous direz pas que je suis une personne "spéciale" comme beaucoup trop le prétendent sur la toile. Je suis juste ce qu'on pourrait qualifier de normal. Ouais, c'est pathétique en soit. 


Après ce quart d'heure 200% narcissique, je vais vous parler encore de moi, de ce que je ressens et de ma vision du monde. 
Commentaires belliqueux acceptés, j'aime le risque ! :) 


Aujourd'hui c'est lundi. Et c'était vraiment merdique. 

ça vous est déjà arrivé de vous sentir à côté de la plaque, complètement à l'ouest ? Comme si vous assistiez au déroulement de votre vie, un         pop-corn dans la main gauche, le coke dans la droite. Tu sais, comme dans un film d'horreur dans lequel tu hurle "mais connasse, vas pas au sous-sol !" et la pouffe de blonde y va et se fait buter ? Voilà. C'est ça. Je passe à côté et je suis impuissante, je vois tout partir en fumée. Je ne contrôle plus rien. 

Quand j'étais gamine je rêvais de vivre  à Paris, dans un petit appart atypique, bien placé, un beau petit mari, deux trois mioches et un bon job. Je voulais être psychologue "pour aider les fous", travailler dans le monde entier, voyager.  Et puis, tu grandis et là, tu te dis qu'un gosse c'est con. On devrait vraiment arrêter de passer notre temps à leur mentir à propos de ce qui va les attendre. La souris, les contes, le père Noel, ce genre de conneries quoi. C'est l'inversement total de ce qui les attend. Tout ce que j'envisageait s'avère être impossible au final. Dans moins d'un an j'aurais fait mes inscriptions post-bac. Aujourd'hui je suis dans le néant. Help. 
Au fond je m'en fou, du moment que j'ai de quoi vivre, je souhaite pas tenir de le discours des quadra épanouies, style "mon métier c'est vraiment ma passion." Depuis quand travailler est-il un loisir....? 

Aussi, je voudrais votre avis sur ma situation. Tant qu'on y est, si lecteur, tu es arrivé jusqu'ici, tu supporteras ces quelques dernières lignes absolument sans interêt. : 
Pour faire court, je suis éperduement amoureuse d'un adorable jeune-homme depuis deux ans. Depuis j'ai fréquenté quelques garçons mais, ça n'avait rien à voir. Aujourd'hui, on se parle comme toujours, énormément. Il vient de m'avouer qu'il était très attiré par une de mes amies. Et moi comme une abrutie cela fait un mois que je me démène pour qu'il arrive à ses fins. Quand il me parle d'elle il a quelque chose de merveilleux dans les yeux, il a l'air tellement heureux. Je serais un monstre de gâcher tout ça. 
Au passage, aujourd'hui entre deux clopes il m'a dit qu'il me considérait comme sa meilleure pote. 
Dois-je en finir avec la vie ou bien...? --'      

"Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, je t'emmerde sale pute."         
500j ensemble. 


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